Les ancêtres de la commune
Comment vivaient les premiers habitants de la commune qui s’étaient installés sur les hauteurs de Saint-Liffart tout près d’une chapelle et pas loin de la grande antenne montée plus de 10 siècles plus tard ?
A la question, il ne reste aujourd’hui que peu d’indices sauf à se satisfaire des traces de présence humaine laissées sur le coteau sableux et retrouvées par le plus grand des hasards au cours du 20ème siècle. C’est sur ce ballonnement qui surplombe le bourg qu’a été mis au jour une nécropole, lieu de culte et d’inhumation sans doute carolingien ou peut-être mérovingien, soit 8è-10è siècles de notre ère. Un premier sarcophage fut découvert en avril 1910 lors de la mise en exploitation d’une carrière sur un côté de la colline et déposé au musée de Bretagne. Sur ces lieux mêmes de Saint-Liffart, s’élevait une chapelle aujourd’hui disparue.
C’est lors de travaux de culture dans une grande parcelle triangulaire que furent mis au jour en novembre 1981 trois autres sarcophages, dont les deux premiers découverts par le fils du fermier de l’époque qui chercha à les dégager à la fourche. Ces sépultures étaient situées le long d’un chemin qui montait sur la colline. La direction des Antiquités historiques saisie, intervint et pendant trois jours dégagea finement les sarcophages. Dans les deux premiers furent recueillis quelques ossements et deux aiguilles de bronze. Le troisième, retrouvé plus bas sur la colline était constitué de grandes plaques d’ardoise, le corps ayant été dissous par l’acidité du sol à cet endroit. L’aménagement d’une route faisant le tour de l’émetteur de Thourie allait plus tard détruire toute trace de cette nécropole. Des débris d’une sépulture en calcaire coquillier sont encore visibles dans le musée paysan privé du Grand-Beaumont
